[CD] Camille Desenclos (École nationale des chartes) noms propres, apparat critique, parties du discours
[JC] Joana Casenave (École nationale des chartes) parties du discours
[RD] Richard Delaplace (Langues'O) tableau de la tradition (témoins, <witness>)
[CH] Clément Hurel (École nationale des chartes) contribution technique
Ce schéma est conçu comme une bibliothèque de composants pour simplifier la définition
d'un projet d'édition d'actes en TEI. Il ne sert à rien seul, il vaut importé par un autre
schéma. Chaque projet doit pouvoir éviter de redéfinir les mêmes éléments, afin qu'une même chose
soit nommée de la même manière (avec les mêmes balises). La tradition de l'édition critique accepte
des variations nombreuses, avec cependant des structures communes qu'il vaut la peine de spécifier
avec précision, cette définition facilitant l'exploitation plus large des corpus par leur normalisation.
Structure générale d'un recueil d'actes
La structure générale d'un recueil d'actes comportera obligatoire un avant-texte avec titre et résumé (<head>, <argument>) afin d'assurer la génération d'un site web. L'élément racine portera en attribut un identifiant de fichier, unique pour l'éditeur.
Une collection d'actes, par exemple un cartulaire, est considéré comme un groupe <group>
de textes <text>. Les actes sont souvent groupés en série linéaire,
il arrive cependant que des éditions (imprimées ou manuscrites)
définissent une organisation hiérarchique de la collection. En ce cas ces sections peuvent
être des groupes titrés <head>, titres conçus pour pouvoir être utilisés dans une table des matières.
Par notice d'acte on entendra le cartouche d'entête établi par l'éditeur.
L'information de ces nombreux champs est
inégalement disponible selon la provenance du texte électronique
(numérisation d'édition imprimée, base de données, édition sur l'original...).
Il est par contre essentiel de choisir les mêmes balises pour la même information, afin de simplifier
le traitement de différentes lots (exemple : rangement par date, table des actes, classement par type…).
On distinguera deux groupes d'informations : ce qui concerne l'acte tel qu'il a eu lieu (analyse diplomatique),
et ce qui concerne les témoins écrits de cet acte (codicologie).
Quant à l'analyse diplomatique, l'attention a d'abord porté sur les consignes d'encodage des dates.
L'indication normalisée d'une langue est généralement portée par la transcription (quand il y en a une).
Un vocabulaire qualifiant la nature d'un acte est en cours d'élaboration sur les cartulaires franciliens.
Pour tout acte, l'indication d'un lieu (avec identifiant INSEE), serait largement
souhaitée, mais l'effort n'est pas encore planifié.
La définition de types d'action juridique est souhaitée, mais pose encore trop de problèmes entre historiens
pour qu'une liste soit imposée.
Le motif nommé front.index définit la structure d'indexation par défaut.
Dans le schéma de corpus (corpus.rng), il faut l'appeler dans la définition du front.
On peut le surcharger dans corpus.rng pour contraindre ou non l'inscription d'éléments d'indexation spécifiques.
Indexation du type d'auteur, obligatoire, valeurs multiples possible. (cf OGJ : "l'accord passé au sujet d'un hommage entre l'abbé de Moissac et le comte de Toulouse est ainsi indexé à acte abbatial, acte princier, car les deux intervenants prennent la parole.")
NB: Dans les tableaux d'OGJ 2a (type d'auteurs) et 2b (type de documents) sont une même catégorie ; le 2b décrivant les documents qui ne sont pas des actes, on se limite pour l'instant qu'au 2a.
Indexation du pays concerné par l'action et non le ressort de l'auteur de l'acte, valeur répétable ; on inscrit le nom contemporain et non historique.
Élément répétable pour les valeurs multiples.
La source des codes utilisée pour représenter les noms de pays est la norme ISO 3166.